Mon cheminement de maman, entre éducation respectueuse et pédagogie Montessori... Bienvenue !
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30 septembre 2010
Comptines à chanter
Les recueils des Comptines à chanter, aux éditions Milan Jeunesse, nous accompagnent depuis longtemps.
Chaque volume est composé d'un disque reprenant toutes les chansons ainsi que quelques versions instrumentales, et d'un livre construit autour de doubles-pages (une par comptine : illustrations et paroles à gauche, partition des premières mesures à droite).
Emma les connait par coeur (81 chansons, tout de même !).
Il faut dire qu'ils ont longtemps été ses livres de chevet préférés : bonheur de finir la journée en chansons !
D'ailleurs, mes deux loulous accrochent énormément. Je les comprends : les illustrations, naïves et souvent humoristiques, sont très parlantes, et les reprises du CD plutôt réussies.
Du coup, j'use et j'abuse du pouvoir un peu magique et fédérateur de ces recueils, en particulier si je souhaite un retour au calme...
La couleur du ciel
Parce que comprendre et aimer la nature, cela passe beaucoup par l'observation, j'ai fabriqué pour Emma un petit "jeu" autour de la couleur du ciel :
L'idée est de trouver la carte qui se rapproche le plus de ce que nous observons, tout au long du jour.
Emma a déjà pu constater que les changements sont parfois très soudains et, surtout, que le ciel n'est jamais tout à fait le même, ce qui rend l'exercice parfois assez difficile !
C'est aussi, bien sûr, l'occasion de parler de la météo.
Le vocabulaire suit naturellement : nuageux, brumeux, pluvieux, orageux, neigeux...
Pour télécharger ce support, cliquez ICI.
L'idée est de trouver la carte qui se rapproche le plus de ce que nous observons, tout au long du jour.
Emma a déjà pu constater que les changements sont parfois très soudains et, surtout, que le ciel n'est jamais tout à fait le même, ce qui rend l'exercice parfois assez difficile !
C'est aussi, bien sûr, l'occasion de parler de la météo.
Le vocabulaire suit naturellement : nuageux, brumeux, pluvieux, orageux, neigeux...
Pour télécharger ce support, cliquez ICI.
29 septembre 2010
Sondage clos
Je suis agréablement "surprise" de constater que le thème Education non-violente arrive en troisième position, derrière Montessori en pratique et Idées d'activités.
Merci beaucoup à tous ceux qui ont participé !
Merci beaucoup à tous ceux qui ont participé !
28 septembre 2010
Notre petite routine
Ce matin, j'ai envie de vous parler de la façon dont nous organisons nos journées.
Depuis la rentrée d'Emma, je suis heureuse de constater qu'un certain équilibre s'installe dans notre rythme quotidien.
En semaine, les enfants et moi nous levons vers 7h30. Cela nous laisse beaucoup de temps pour nous préparer, et c'est indispensable.
Le papa est déjà parti au travail.
Entre 9h et midi, Emma est à l'école (sauf le mercredi). Elle s'adapte bien, commence à investir vraiment le matériel, et donc à sortir un peu de sa - coutumière - phase d'observation.
Alexandre redort en général une petite heure à la maison. C'est mon moment à moi, celui pendant lequel je blogue, lis, bricole, sans même un regard ou une pensée pour les tâches ménagères en attente... Le reste de la matinée est occupé à jouer, regarder des livres (beaucoup ! cela doit être de famille) et, souvent, sortir pour une courte ballade.
Nous allons ensuite chercher Emma à l'école. Je la retrouve en train de gambader dans l'herbe, souvent main dans la main avec un autre enfant : j'adore ce moment !
Sa maîtresse ne manque jamais de me dire quel nouveau matériel elle lui a présenté, ce qui fait mon bonheur, bien sûr, car cela me permet de suivre de près son évolution et de rester cohérente dans ce que je lui propose à la maison.
Nous saluons la chèvre, les poneys et les chevaux, sans faute !
Nous déjeunons vers 13h.
Puis les enfants jouent pendant que je remets un peu d'ordre.
Alexandre redort, le plus souvent, entre 14h30 et 16h.
Je partage alors avec Emma - qui ne fait plus la sieste depuis ses 20 mois... - un temps de travail dans la salle d'activités (il faut vraiment que je vous la présente !), entre plateaux, arts plastiques et lectures... J'essaie de lui proposer deux ou trois nouvelles activités (Montessori ou non) par semaine.
Parfois aussi, nous cuisinons ou sommes au jardin.
Nous goûtons vers 16h.
Ensuite nous sommes dehors, bien souvent en promenade dans notre village.
Si je prévois une sortie plus longue ou une visite chez des amis, nous partons après le déjeuner et Alexandre se repose dans la voiture.
Vers 18h30 vient le temps du bain et des massages.
Le papa rentre à 19h et profite des enfants (et eux de lui !) jusqu'au dîner.
A 21h, en général, les deux loulous sont couchés. Nous partageons les corvées en papotant... souvent jusqu'à 22h, début de notre "soirée de grands".
Le samedi, le papa prend énormément les enfants en charge, pendant que je travaille à recharger mes batteries et mon réservoir affectif...
Le dimanche, nous sommes presque toujours en famille ou entre amis, chez nous ou bien à l'extérieur.
Une vraie petite vie toute simple, quoi !
Depuis la rentrée d'Emma, je suis heureuse de constater qu'un certain équilibre s'installe dans notre rythme quotidien.
En semaine, les enfants et moi nous levons vers 7h30. Cela nous laisse beaucoup de temps pour nous préparer, et c'est indispensable.
Le papa est déjà parti au travail.
Entre 9h et midi, Emma est à l'école (sauf le mercredi). Elle s'adapte bien, commence à investir vraiment le matériel, et donc à sortir un peu de sa - coutumière - phase d'observation.
Alexandre redort en général une petite heure à la maison. C'est mon moment à moi, celui pendant lequel je blogue, lis, bricole, sans même un regard ou une pensée pour les tâches ménagères en attente... Le reste de la matinée est occupé à jouer, regarder des livres (beaucoup ! cela doit être de famille) et, souvent, sortir pour une courte ballade.
Nous allons ensuite chercher Emma à l'école. Je la retrouve en train de gambader dans l'herbe, souvent main dans la main avec un autre enfant : j'adore ce moment !
Sa maîtresse ne manque jamais de me dire quel nouveau matériel elle lui a présenté, ce qui fait mon bonheur, bien sûr, car cela me permet de suivre de près son évolution et de rester cohérente dans ce que je lui propose à la maison.
Nous saluons la chèvre, les poneys et les chevaux, sans faute !
Nous déjeunons vers 13h.
Puis les enfants jouent pendant que je remets un peu d'ordre.
Alexandre redort, le plus souvent, entre 14h30 et 16h.
Je partage alors avec Emma - qui ne fait plus la sieste depuis ses 20 mois... - un temps de travail dans la salle d'activités (il faut vraiment que je vous la présente !), entre plateaux, arts plastiques et lectures... J'essaie de lui proposer deux ou trois nouvelles activités (Montessori ou non) par semaine.
Parfois aussi, nous cuisinons ou sommes au jardin.
Nous goûtons vers 16h.
Ensuite nous sommes dehors, bien souvent en promenade dans notre village.
Si je prévois une sortie plus longue ou une visite chez des amis, nous partons après le déjeuner et Alexandre se repose dans la voiture.
Vers 18h30 vient le temps du bain et des massages.
Le papa rentre à 19h et profite des enfants (et eux de lui !) jusqu'au dîner.
A 21h, en général, les deux loulous sont couchés. Nous partageons les corvées en papotant... souvent jusqu'à 22h, début de notre "soirée de grands".
Le samedi, le papa prend énormément les enfants en charge, pendant que je travaille à recharger mes batteries et mon réservoir affectif...
Le dimanche, nous sommes presque toujours en famille ou entre amis, chez nous ou bien à l'extérieur.
Une vraie petite vie toute simple, quoi !
27 septembre 2010
Herbes en petits pots
Les petites plantations des oisillons de Nathalie, présentées en plateau, me faisaient drôlement envie pour ma puce !
Voici donc le petit atelier que je lui ai proposé aujourd'hui :
Première étape : remplir les pots de terre
Deuxième étape : mouiller la terre
Troisième étape : semer les petites graines
Et maintenant, patience...
Pour accompagner l'attente, justement, un petit livre super aux éditions du Rouergue :
Toujours rien ? de Christian Voltz : l'histoire d'un petit monsieur qui apprend à ses dépens que la nature a besoin de temps pour s'épanouir mais qu'alors, elle offre le meilleur à celui qui a su se montrer patient...
Nous suivrons de près la pousse de nos petites herbes.
De quoi, je l'espère, ensoleiller quelques salades d'hiver !
Voici donc le petit atelier que je lui ai proposé aujourd'hui :
Première étape : remplir les pots de terre
Deuxième étape : mouiller la terre
Troisième étape : semer les petites graines
Et maintenant, patience...
Pour accompagner l'attente, justement, un petit livre super aux éditions du Rouergue :
Toujours rien ? de Christian Voltz : l'histoire d'un petit monsieur qui apprend à ses dépens que la nature a besoin de temps pour s'épanouir mais qu'alors, elle offre le meilleur à celui qui a su se montrer patient...
Nous suivrons de près la pousse de nos petites herbes.
De quoi, je l'espère, ensoleiller quelques salades d'hiver !
24 septembre 2010
Fimo
Je souhaitais pour Emma de nouvelles activités faisant travailler la concentration et la précision du geste.
J'ai donc réalisé deux petits bricolages très simples en pâte Fimo, cette pâte à modeler auto-durcissante après cuisson au four (110°C pendant 30 minutes).
Le premier est un support blanc dans lequel j'ai modelé de petites alvéoles.
Il nous sert pour le moment de deux façons.
- Remplissage des alvéoles avec de petits éléments de décoration (qui présentent une face lisse et une face bombée), à la pince à épiler ou à la main :
L'ultime raffinement consiste à combler parfaitement les trous en positionnant les petites pièces face bombée vers le bas...
- Remplissage de chaque alvéole avec une goutte d'eau colorée, à l'aide d'un flacon compte-gouttes :
L'étape suivante sera l'utilisation d'une pipette, qu'Emma devra remplir elle-même.
Le second bricolage est un hérisson (ou un porc-épic !) auquel il faut rendre ses piquants :
Cela n'est pas si simple, parce que :
- Il faut orienter les pics en bois de la bonne façon, pour qu'ils rentrent dans les trous, mais aussi pour qu'ils ne cassent pas !
- L'ordonnancement des pics doit être méthodique (de haut en bas, lignée par lignée) si l'on veut éviter de se piquer trop les doigts...
Note : Je suis désolée pour l'aspect peut-être un peu "technique" et froid de mes billets.
Emma aime beaucoup toutes ces activités, mais je la prends volontairement très peu en photos car cela la déconcentre instantanément.
Est-ce que vous rencontrez le même "problème" ?
J'ai donc réalisé deux petits bricolages très simples en pâte Fimo, cette pâte à modeler auto-durcissante après cuisson au four (110°C pendant 30 minutes).
Le premier est un support blanc dans lequel j'ai modelé de petites alvéoles.
Il nous sert pour le moment de deux façons.
- Remplissage des alvéoles avec de petits éléments de décoration (qui présentent une face lisse et une face bombée), à la pince à épiler ou à la main :
L'ultime raffinement consiste à combler parfaitement les trous en positionnant les petites pièces face bombée vers le bas...
- Remplissage de chaque alvéole avec une goutte d'eau colorée, à l'aide d'un flacon compte-gouttes :
L'étape suivante sera l'utilisation d'une pipette, qu'Emma devra remplir elle-même.
Le second bricolage est un hérisson (ou un porc-épic !) auquel il faut rendre ses piquants :
Cela n'est pas si simple, parce que :
- Il faut orienter les pics en bois de la bonne façon, pour qu'ils rentrent dans les trous, mais aussi pour qu'ils ne cassent pas !
- L'ordonnancement des pics doit être méthodique (de haut en bas, lignée par lignée) si l'on veut éviter de se piquer trop les doigts...
Note : Je suis désolée pour l'aspect peut-être un peu "technique" et froid de mes billets.
Emma aime beaucoup toutes ces activités, mais je la prends volontairement très peu en photos car cela la déconcentre instantanément.
Est-ce que vous rencontrez le même "problème" ?
23 septembre 2010
Plan Toys
Les enfants ont plusieurs jouets de la marque Plan Toys :
- Des panneaux de signalisation :
- Du mobilier et des poupées miniatures pour la maison de poupée en carton d'Emma :
J'aime énormément cette marque !
Tout d'abord parce que leurs jouets, tous magnifiques, sont conçus selon des normes de qualité irréprochables, dans le respect de la sécurité de nos enfants (utilisation de bois sans traitement chimique et de peinture non-toxique, entre autres).
Ensuite, parce que cette entreprise (thaïlandaise) affiche une vraie politique verte et une responsabilité sociale et environnementale forte.
Leur vidéo de présentation est peut-être un peu "too much" mais, par les temps qui courent, cela le vaut bien sans doute...
Vous l'aurez compris, j'ai envie de tout !
J'ai repéré, en particulier, des jeux tout à fait dans l'esprit Montessori :
De très bons investissements en perspective !
(Je précise, au cas où, que je n'ai pas d'actions chez eux...)
21 septembre 2010
Tableau de boutonnage
Emma est globalement autonome pour s'habiller et se déshabiller, mais elle rencontre toujours des difficultés avec les boutons.
Pour lui permettre de s'entraîner, je lui ai fabriqué un tableau reprenant les types de boutonnage les plus courants : gros boutons, petits boutons et boutons-pression.
Le voici boutonnières fermées :
Et boutonnières ouvertes :
Pour réaliser ce tableau, j'ai eu besoin d'un cadre, d'une pièce de tissu (que j'ai choisi assez épais donc résistant, et plutôt souple pour la facilité de manipulation), de 4 gros boutons, 6 petits boutons et 3 boutons-pression.
Sur les bandes découpées 2 à 2 dans le tissu, j'ai :
- cousu les boutons sur l'une
- pratiqué des encoches (aux ciseaux) sur l'autre
J'ai ensuite assemblé les boutonnières avant de les coudre sur un grand morceau du même tissu.
L'ensemble est simplement agrafé sur le fond cartonné du cadre :
La "glace" du cadre (du plastique, en fait) vient simplement renforcer le tout, à l'arrière.
Bien sûr, je me suis fortement inspirée pour cette réalisation des cadres d'habillage Montessori (photos Absorbent Minds) :
Et merci aussi à belle-maman...
18 septembre 2010
"Non !" ou le Terrible Two
Entre 18 mois et 3 ans (râtissons large...), l'écrasante majorité des enfants passe par une phase dite "d'opposition", qui peut se manifester de différentes manières. Elle est notamment fonction du caractère de l'enfant, de la survenue potentielle d'événements particuliers (changements importants dans la vie de l'enfant : déménagement, naissance, deuil, etc.), et de l'attitude des adultes qui l'accompagnent durant cette période.
Dans le cas d'Emma, ces phases d'opposition sont revenues (j'emploie le passé... et je touche du bois !) cycliquement, avec des pics qui ont parfois mis nos nerfs à rude épreuve.
Il est évident que cette période représente un grand défi pour les parents.
Elle est aussi, sans doute, la première vraie occasion de nous demander quel type d'éducation nous souhaitons pour nos enfants. Car il va s'agir de se positionner, quelque part entre laxisme et autoritarisme...
Voici ce que dit le Docteur Fitzhugh Dodson, dans son livre Tout se joue avant 6 ans, de cette période qu'il nomme la première adolescence :
"Le développement de l'enfant n'est pas un chemin égal et régulier conduisant à un comportement plus mûr à mesure qu'il grandit. Au contraire, la croissance et le développement d'un enfant passent par des périodes d'équilibre suivies de périodes de déséquilibre. Par exemple, le stade des premiers pas est une période d'équilibre, suivi du stade de la "première adolescence" (de deux à trois ans environ), qui est une période de déséquilibre. Puis vient le stade des trois ans qui est une période d'équilibre, puis vers quatre ans, c'est de nouveau le déséquilibre. Ensuite, à cinq ans environ, survient une nouvelle période d'équilibre.
[...]
La première adolescence est un stade de transition. La première transition que nous rencontrons dans la croissance de l'enfant. Je l'ai appelée "première adolescence" à cause de sa ressemblance frappante avec la véritable adolescence, entre treize et dix-neuf ans (et que nous pouvons appeler "seconde adolescence").
[...]
Ces étapes, faites d'orages et de tension, l'une comme l'autre, impliquent négation et rébellion.
Il est très important que les parents saisissent les aspects positifs de ce stade que nous avons appelé déséquilibre. Les parents qui ont déjà l'expérience de cette étape chez leurs enfants l'appellent "l'année terrible" et la redoutent. Mais voyons la chose d'un oeil neuf : prenons un enfant de seize à dix-huit mois. C'est encore un bébé. Comment la nature peut-elle en faire un "trois ans" dont la personnalité ait la maturité caractéristique de l'enfant par rapport au bébé ? Notre mère Nature ne peut opérer ce changement qu'en brisant les principes d'équilibre qu'il avait atteints. C'est pourquoi, quand notre plus jeune fils se mit à crier bien fort "non, non !" à vingt mois, nous comprimes que les principes de son équilibre de bébé étaient en train de céder.
Malgré les difficultés que l'attitude négative et d'opposition de votre "deux ans" vous causeront, rappelez-vous qu'il s'agit vraiment d'une phase positive de son développement, sans laquelle il resterait figé dans l'équilibre du bébé.
[...]
Si vous regardez au-delà des épreuves quotidiennes, vous devez comprendre que votre enfant est en train de découvrir son individualité en opposition au conformisme social.
Rappelez-vous qu'un nouveau-né n'a pas la conscience du "Moi". Il lui faut un certain temps avant d'apprendre à distinguer le "Moi" du "Non-Moi" que représente son univers. Le stade de développement dont nous parlons est le premier au cours duquel votre enfant acquiert vraiment le sens de sa personnalité unique. Et l'une des choses qu'il doit nécessairement faire pour établir le sentiment de son identité est de s'opposer à ses parents, en prenant une attitude négative. Pour qu'il puisse définir qui il est et ce qu'il désire, il faut qu'il passe par une phase de négation et de défi.
En d'autres termes, la prise de conscience de soi négative fait partie de la lutte menée à cet âge pour la prise de conscience de soi positive.
[...]
Donc la tâche nouvelle assignée à l'enfant pendant ce stade de développement est d'acquérir fermement le sens de son individualité, le sens profond de ce qu'il est."
Cette étape est donc normale et saine. Un enfant de cet âge n'agit pas contre ses parents, mais pour satisfaire les lois de son développement.
Je trouve particulièrement important et aidant de le comprendre, parce que cela permet de relativiser (dans les moments d'accalmie...), mais aussi d'éviter le piège de l'excès d'autorité, par peur du spectre du "syndrome de l'enfant-roi".
Et puis, si l'on y réfléchit, la capacité à s'affirmer et à faire des choix pour soi-même, la confiance en soi et en ses capacités, sont des aspects très positifs d'une personnalité. C'est en partie ce qui se joue durant cette période, et nous avons certainement grand intérêt à ne pas trop les brider (et même à les valoriser !) chez nos enfants.
Malheureusement, si en prendre conscience est essentiel, cela reste bien insuffisant pour échapper, pendant cette période critique, à la crise de nerfs quotidienne...
Puisque nous semblons en être sortis (...), je peux tenter un résumé de ce qui a plutôt bien fonctionné chez nous.
Je précise tout de suite qu'il n'y a pas (évidemment et heureusement ?!!) de recette miracle face à un enfant qui s'oppose quasi systématiquement, et que vos meilleures armes resteront toujours la patience, la créativité, l'adaptabilité et... le repos !
Le proverbe africain "Il faut tout un village pour élever un enfant" n'est sans doute jamais aussi vrai que durant cette période... Alors déléguez, passez le relais dès que possible (famille, amis, garderie...), isolez-vous un moment si vous sentez que vous allez craquer... sans culpabiliser !
C'est vraiment vital pour tout le monde.
Un enfant de cet âge veut faire par lui-même et comprendre le monde qui l'entoure, à commencer par ce qui se joue dans sa propre maison. Si ce n'est déjà fait, c'est donc le moment idéal pour préparer son environnement afin de lui laisser un maximum d'autonomie.
Il faudra ensuite adapter notre attitude face à ce désir d'indépendance. Accompagner l'enfant dans cette recherche, c'est lui apprendre à son rythme, avec des gestes lents que l'on répète autant de fois que nécessaire pour qu'il les absorbe, c'est aussi accueillir les inévitables manifestations de frustration et de grosse colère.
C'est une étape délicate pour l'enfant, car il se trouve dans un état de grande instabilité. A cet égard, il a besoin de notre empathie et de notre compréhension. Ecouter sa demande, verbale ou non (lui offrir du soutien s'il le souhaite, mais savoir aussi le laisser gérer une situation difficile ou dépasser un état de colère tout seul), c'est le respecter vraiment.
Une chose essentielle pour moi a été de parvenir à ne plus "rien" attendre d'Emma, à accepter de simplement vivre à son rythme en m'adaptant autant que possible à ses besoins fluctuants... Cela peut paraître compliqué ou même stupide, mais en réalité quel soulagement ! Ne rien planifier vraiment, ne rien attendre concrètement m'a permis de ne pas être déçue et de ne pas (trop) lui en vouloir...
De manière générale, un bon "truc" est de laisser le temps à l'enfant d'être prêt... Pour cela, le prévenir très longtemps à l'avance (qu'il va falloir sortir, s'habiller, changer la couche, etc.), en lui disant bien "quand tu seras prêt". Et, ensuite, le lui répéter plusieurs fois en ajoutant éventuellement "es-tu prêt maintenant ?".
Il va aussi vous falloir réfléchir à la question des limites... Lorsque tout devient potentiellement matière à conflit, il peut être judicieux de revoir ses prétentions à la baisse, en adoptant une souplesse libératrice pour tout le monde !
Par exemple, dans notre cas, les seules limites que nous avons identifiées comme "immuables" sont celles concernant la sécurité (attacher sa ceinture en voiture, ne pas toucher aux prises de courant...), la santé (prendre ses médicaments, brosser ses dents...), ainsi que le respect de l'intégrité et des besoins d'autrui (ne pas taper, attendre son tour sans hurler d'impatience...). Ce sont aussi, d'ailleurs, les seules occasions où nous nous autorisions à recourir à la force physique.
Toutes les autres limites ont été - et sont toujours, dans une certaine mesure - flexibles et négociables, adaptables au seuil de tolérance de chacun, lui aussi fluctuant... L'objectif étant de trouver, autant que possible, des solutions "gagnant/gagnant" (concept développé entre autres par Thomas Gordon dans son livre Parents efficaces).
Les enfants apprennent essentiellement par imitation, et leur comportement est bien souvent le reflet de la façon dont ils sont traités. Avec un petit dont les mots préférés sont "non !" et "pas !", il peut être pertinent de réfléchir à notre propre façon de communiquer...
Faites un test : essayez, pendant toute une journée, de vous abstenir de dire non à votre enfant, et de présenter vos demandes sur un mode positif :
- "Oui, tu aimerais jouer avec moi. Ce sera possible dès que j'aurais fini de préparer le repas."
- " Je suis d'accord, c'est très énervant de devoir arrêter de jouer pour aller chez le médecin... C'est important pour ta santé, nous n'avons pas le choix. Mais ensuite, nous prendrons un bon goûter !"
- "Le four est brûlant, tu pourrais te faire très mal si tu y touches. Regarde ce nouveau livre ! Veux-tu que nous le lisions ensemble ?"
Essayez... Si vous êtes comme moi, vous allez en tirer des conclusions... intéressantes.
L'avantage avec un enfant de cet âge, c'est que le jeu et le plaisir sont des arguments puissants. Pour sortir d'une situation conflictuelle, chantez, riez, chahutez... cela détendra tout le monde !
Abusez aussi du pouvoir des questions fermées. Puisque votre enfant entend affirmer sa volonté, laissez-le faire des choix... mais limités : "Est-ce que tu veux te coiffer ici ou dans la salle de bains ?" (et non pas "Tu viens te coiffer ?"), "Est-ce que tu préfères mettre cette robe ou ce pantalon ?" (et non pas "Est-ce que tu veux bien t'habiller ?"), etc.
Pour tous les moments devenus délicats à négocier (change, toilette, habillage...), vous pouvez prévoir de lui donner à manipuler un objet très intéressant, quelque chose auquel il n'a pas accès le reste du temps par exemple. Et, bien sûr, toujours lui proposer d'abord de faire par lui-même...
Voilà, je pense mettre assez étendue sur le sujet. Je vous souhaite sincèrement bon courage avec votre "deuzans"...
Quant à moi, j'attends la suite avec le prochain numéro...!
Dans le cas d'Emma, ces phases d'opposition sont revenues (j'emploie le passé... et je touche du bois !) cycliquement, avec des pics qui ont parfois mis nos nerfs à rude épreuve.
Il est évident que cette période représente un grand défi pour les parents.
Elle est aussi, sans doute, la première vraie occasion de nous demander quel type d'éducation nous souhaitons pour nos enfants. Car il va s'agir de se positionner, quelque part entre laxisme et autoritarisme...
Voici ce que dit le Docteur Fitzhugh Dodson, dans son livre Tout se joue avant 6 ans, de cette période qu'il nomme la première adolescence :
"Le développement de l'enfant n'est pas un chemin égal et régulier conduisant à un comportement plus mûr à mesure qu'il grandit. Au contraire, la croissance et le développement d'un enfant passent par des périodes d'équilibre suivies de périodes de déséquilibre. Par exemple, le stade des premiers pas est une période d'équilibre, suivi du stade de la "première adolescence" (de deux à trois ans environ), qui est une période de déséquilibre. Puis vient le stade des trois ans qui est une période d'équilibre, puis vers quatre ans, c'est de nouveau le déséquilibre. Ensuite, à cinq ans environ, survient une nouvelle période d'équilibre.
[...]
La première adolescence est un stade de transition. La première transition que nous rencontrons dans la croissance de l'enfant. Je l'ai appelée "première adolescence" à cause de sa ressemblance frappante avec la véritable adolescence, entre treize et dix-neuf ans (et que nous pouvons appeler "seconde adolescence").
[...]
Ces étapes, faites d'orages et de tension, l'une comme l'autre, impliquent négation et rébellion.
Il est très important que les parents saisissent les aspects positifs de ce stade que nous avons appelé déséquilibre. Les parents qui ont déjà l'expérience de cette étape chez leurs enfants l'appellent "l'année terrible" et la redoutent. Mais voyons la chose d'un oeil neuf : prenons un enfant de seize à dix-huit mois. C'est encore un bébé. Comment la nature peut-elle en faire un "trois ans" dont la personnalité ait la maturité caractéristique de l'enfant par rapport au bébé ? Notre mère Nature ne peut opérer ce changement qu'en brisant les principes d'équilibre qu'il avait atteints. C'est pourquoi, quand notre plus jeune fils se mit à crier bien fort "non, non !" à vingt mois, nous comprimes que les principes de son équilibre de bébé étaient en train de céder.
Malgré les difficultés que l'attitude négative et d'opposition de votre "deux ans" vous causeront, rappelez-vous qu'il s'agit vraiment d'une phase positive de son développement, sans laquelle il resterait figé dans l'équilibre du bébé.
[...]
Si vous regardez au-delà des épreuves quotidiennes, vous devez comprendre que votre enfant est en train de découvrir son individualité en opposition au conformisme social.
Rappelez-vous qu'un nouveau-né n'a pas la conscience du "Moi". Il lui faut un certain temps avant d'apprendre à distinguer le "Moi" du "Non-Moi" que représente son univers. Le stade de développement dont nous parlons est le premier au cours duquel votre enfant acquiert vraiment le sens de sa personnalité unique. Et l'une des choses qu'il doit nécessairement faire pour établir le sentiment de son identité est de s'opposer à ses parents, en prenant une attitude négative. Pour qu'il puisse définir qui il est et ce qu'il désire, il faut qu'il passe par une phase de négation et de défi.
En d'autres termes, la prise de conscience de soi négative fait partie de la lutte menée à cet âge pour la prise de conscience de soi positive.
[...]
Donc la tâche nouvelle assignée à l'enfant pendant ce stade de développement est d'acquérir fermement le sens de son individualité, le sens profond de ce qu'il est."
Cette étape est donc normale et saine. Un enfant de cet âge n'agit pas contre ses parents, mais pour satisfaire les lois de son développement.
Je trouve particulièrement important et aidant de le comprendre, parce que cela permet de relativiser (dans les moments d'accalmie...), mais aussi d'éviter le piège de l'excès d'autorité, par peur du spectre du "syndrome de l'enfant-roi".
Et puis, si l'on y réfléchit, la capacité à s'affirmer et à faire des choix pour soi-même, la confiance en soi et en ses capacités, sont des aspects très positifs d'une personnalité. C'est en partie ce qui se joue durant cette période, et nous avons certainement grand intérêt à ne pas trop les brider (et même à les valoriser !) chez nos enfants.
Malheureusement, si en prendre conscience est essentiel, cela reste bien insuffisant pour échapper, pendant cette période critique, à la crise de nerfs quotidienne...
Puisque nous semblons en être sortis (...), je peux tenter un résumé de ce qui a plutôt bien fonctionné chez nous.
Je précise tout de suite qu'il n'y a pas (évidemment et heureusement ?!!) de recette miracle face à un enfant qui s'oppose quasi systématiquement, et que vos meilleures armes resteront toujours la patience, la créativité, l'adaptabilité et... le repos !
Le proverbe africain "Il faut tout un village pour élever un enfant" n'est sans doute jamais aussi vrai que durant cette période... Alors déléguez, passez le relais dès que possible (famille, amis, garderie...), isolez-vous un moment si vous sentez que vous allez craquer... sans culpabiliser !
C'est vraiment vital pour tout le monde.
Un enfant de cet âge veut faire par lui-même et comprendre le monde qui l'entoure, à commencer par ce qui se joue dans sa propre maison. Si ce n'est déjà fait, c'est donc le moment idéal pour préparer son environnement afin de lui laisser un maximum d'autonomie.
Il faudra ensuite adapter notre attitude face à ce désir d'indépendance. Accompagner l'enfant dans cette recherche, c'est lui apprendre à son rythme, avec des gestes lents que l'on répète autant de fois que nécessaire pour qu'il les absorbe, c'est aussi accueillir les inévitables manifestations de frustration et de grosse colère.
C'est une étape délicate pour l'enfant, car il se trouve dans un état de grande instabilité. A cet égard, il a besoin de notre empathie et de notre compréhension. Ecouter sa demande, verbale ou non (lui offrir du soutien s'il le souhaite, mais savoir aussi le laisser gérer une situation difficile ou dépasser un état de colère tout seul), c'est le respecter vraiment.
Une chose essentielle pour moi a été de parvenir à ne plus "rien" attendre d'Emma, à accepter de simplement vivre à son rythme en m'adaptant autant que possible à ses besoins fluctuants... Cela peut paraître compliqué ou même stupide, mais en réalité quel soulagement ! Ne rien planifier vraiment, ne rien attendre concrètement m'a permis de ne pas être déçue et de ne pas (trop) lui en vouloir...
De manière générale, un bon "truc" est de laisser le temps à l'enfant d'être prêt... Pour cela, le prévenir très longtemps à l'avance (qu'il va falloir sortir, s'habiller, changer la couche, etc.), en lui disant bien "quand tu seras prêt". Et, ensuite, le lui répéter plusieurs fois en ajoutant éventuellement "es-tu prêt maintenant ?".
Il va aussi vous falloir réfléchir à la question des limites... Lorsque tout devient potentiellement matière à conflit, il peut être judicieux de revoir ses prétentions à la baisse, en adoptant une souplesse libératrice pour tout le monde !
Par exemple, dans notre cas, les seules limites que nous avons identifiées comme "immuables" sont celles concernant la sécurité (attacher sa ceinture en voiture, ne pas toucher aux prises de courant...), la santé (prendre ses médicaments, brosser ses dents...), ainsi que le respect de l'intégrité et des besoins d'autrui (ne pas taper, attendre son tour sans hurler d'impatience...). Ce sont aussi, d'ailleurs, les seules occasions où nous nous autorisions à recourir à la force physique.
Toutes les autres limites ont été - et sont toujours, dans une certaine mesure - flexibles et négociables, adaptables au seuil de tolérance de chacun, lui aussi fluctuant... L'objectif étant de trouver, autant que possible, des solutions "gagnant/gagnant" (concept développé entre autres par Thomas Gordon dans son livre Parents efficaces).
Les enfants apprennent essentiellement par imitation, et leur comportement est bien souvent le reflet de la façon dont ils sont traités. Avec un petit dont les mots préférés sont "non !" et "pas !", il peut être pertinent de réfléchir à notre propre façon de communiquer...
Faites un test : essayez, pendant toute une journée, de vous abstenir de dire non à votre enfant, et de présenter vos demandes sur un mode positif :
- "Oui, tu aimerais jouer avec moi. Ce sera possible dès que j'aurais fini de préparer le repas."
- " Je suis d'accord, c'est très énervant de devoir arrêter de jouer pour aller chez le médecin... C'est important pour ta santé, nous n'avons pas le choix. Mais ensuite, nous prendrons un bon goûter !"
- "Le four est brûlant, tu pourrais te faire très mal si tu y touches. Regarde ce nouveau livre ! Veux-tu que nous le lisions ensemble ?"
Essayez... Si vous êtes comme moi, vous allez en tirer des conclusions... intéressantes.
L'avantage avec un enfant de cet âge, c'est que le jeu et le plaisir sont des arguments puissants. Pour sortir d'une situation conflictuelle, chantez, riez, chahutez... cela détendra tout le monde !
Abusez aussi du pouvoir des questions fermées. Puisque votre enfant entend affirmer sa volonté, laissez-le faire des choix... mais limités : "Est-ce que tu veux te coiffer ici ou dans la salle de bains ?" (et non pas "Tu viens te coiffer ?"), "Est-ce que tu préfères mettre cette robe ou ce pantalon ?" (et non pas "Est-ce que tu veux bien t'habiller ?"), etc.
Pour tous les moments devenus délicats à négocier (change, toilette, habillage...), vous pouvez prévoir de lui donner à manipuler un objet très intéressant, quelque chose auquel il n'a pas accès le reste du temps par exemple. Et, bien sûr, toujours lui proposer d'abord de faire par lui-même...
Voilà, je pense mettre assez étendue sur le sujet. Je vous souhaite sincèrement bon courage avec votre "deuzans"...
Quant à moi, j'attends la suite avec le prochain numéro...!
Premières tentatives de figuration
"une fusée"
Emma cherche de plus en plus à représenter ce qu'elle a dans la tête.
Le plus mignon, c'est de l'écouter parler de ses oeuvres. Elle prend un air très inspiré, limite exalté, et part dans des explications alambiquées... ce qui nous laisse à croire qu'elle est déjà fin prête pour les vernissages !!
17 septembre 2010
Balles
Je propose un petit assortiment de balles à Alexandre (Emma les aime aussi !), de tailles, de formes et de textures différentes : de petites balles en plastique dur, de plus grosses en mousse, un ballon souple, des balles à boucles, à picots, avec des rubans...
Toutes proviennent de chez Décathlon ou de chez Wesco.
Je pense en acquérir progressivement d'autres parce que c'est toujours un succès, et qu'il y a vraiment une infinité de jeux à inventer avec ces balles.
Les manipuler, simplement, est déjà une expérience sensorielle et un plaisir !
Attention ! Certaines de ces balles présentent un risque d'étouffement, d'étranglement... Un bébé, qu'il joue ou non, exige toujours une surveillance rapprochée.
16 septembre 2010
Courses ludiques
L'un des avantages à être "maman au foyer", c'est que je peux faire mes courses alimentaires en semaine, aux heures creuses, et alléger ainsi nos week-ends.
Mais, du coup, les enfants sont en général avec moi...
Emma m'aide déjà en mettant les produits dans le chariot, puis en les déposant sur le tapis de la caisse, mais cela reste limité.
Alors, pour rendre lesdites courses, sinon intéressantes, du moins un peu plus ludiques (au moins pour ma puce), j'ai fabriqué quelques cartes à l'aide de photos des produits que nous achetons quasiment chaque semaine :
J'en donne 4 à Emma, charge ensuite à elle de trouver les produits correspondants dans les rayons.
Afin de la responsabiliser encore plus et de lui donner confiance en elle, j'y inclus toujours un produit fragile et cassable (des oeufs, ou un aliment dans un bocal en verre, par exemple).
L'accessoire indispensable pour aller avec ces cartes est un chariot à sa taille, comme en propose - par chance - notre supermarché.
Et roulez jeunesse !
Mais, du coup, les enfants sont en général avec moi...
Emma m'aide déjà en mettant les produits dans le chariot, puis en les déposant sur le tapis de la caisse, mais cela reste limité.
Alors, pour rendre lesdites courses, sinon intéressantes, du moins un peu plus ludiques (au moins pour ma puce), j'ai fabriqué quelques cartes à l'aide de photos des produits que nous achetons quasiment chaque semaine :
J'en donne 4 à Emma, charge ensuite à elle de trouver les produits correspondants dans les rayons.
Afin de la responsabiliser encore plus et de lui donner confiance en elle, j'y inclus toujours un produit fragile et cassable (des oeufs, ou un aliment dans un bocal en verre, par exemple).
L'accessoire indispensable pour aller avec ces cartes est un chariot à sa taille, comme en propose - par chance - notre supermarché.
Et roulez jeunesse !
14 septembre 2010
Semainier perpétuel
Afin d'aider Emma à mieux se situer dans le temps (passé et futur proches), et aussi parce que sa première question le matin est bien souvent : "Qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui maman ?", je lui ai fabriqué un planning hebdomadaire modulable.
Le support, entièrement plastifié, se compose de trois parties (les 4 premiers jours de la semaine, les 3 derniers jours de la semaine + un cadre permettant de se repérer et d'aborder les notions de "hier", "aujourd'hui" et "demain") :
Voilà ce que cela donne une fois assemblé :
J'ai scindé la semaine en deux parties afin de pouvoir les intervertir, le but étant qu'il y ait toujours un "hier" et un "demain" :
Comme je souhaite que le planning se trouve sur notre réfrigérateur (endroit bien visible, accessible pour Emma mais pas pour Alexandre...), j'ai aimanté le tout en découpant des bandes dans une feuille magnétique :
J'ai ensuite imprimé, plastifié et magnétisé de petites photos, représentatives de nos activités, des endroits où nous allons, des personnes que nous voyons régulièrement...
Et voici ce que l'ensemble peut donner, pour une semaine représentative :
Emma l'aime bien, elle passe beaucoup de temps à manipuler les petits magnets... Pour ma part, je le trouve surtout utile !
Il a aussi l'avantage de m'obliger à planifier un peu mieux nos semaines...
Si cela vous intéresse, vous pouvez télécharger le support ICI.
(Sur les deux premières pages, les encadrés de couleur noire indiquent les endroits à découper. Sur la troisième, il faut découper l'ensemble du cadre puis évider les parties centrales blanches.)
Le support, entièrement plastifié, se compose de trois parties (les 4 premiers jours de la semaine, les 3 derniers jours de la semaine + un cadre permettant de se repérer et d'aborder les notions de "hier", "aujourd'hui" et "demain") :
Voilà ce que cela donne une fois assemblé :
J'ai scindé la semaine en deux parties afin de pouvoir les intervertir, le but étant qu'il y ait toujours un "hier" et un "demain" :
Comme je souhaite que le planning se trouve sur notre réfrigérateur (endroit bien visible, accessible pour Emma mais pas pour Alexandre...), j'ai aimanté le tout en découpant des bandes dans une feuille magnétique :
J'ai ensuite imprimé, plastifié et magnétisé de petites photos, représentatives de nos activités, des endroits où nous allons, des personnes que nous voyons régulièrement...
Et voici ce que l'ensemble peut donner, pour une semaine représentative :
Emma l'aime bien, elle passe beaucoup de temps à manipuler les petits magnets... Pour ma part, je le trouve surtout utile !
Il a aussi l'avantage de m'obliger à planifier un peu mieux nos semaines...
Si cela vous intéresse, vous pouvez télécharger le support ICI.
(Sur les deux premières pages, les encadrés de couleur noire indiquent les endroits à découper. Sur la troisième, il faut découper l'ensemble du cadre puis évider les parties centrales blanches.)
13 septembre 2010
Pour Alexandre, 1 an
Mon petit prince a 1 an aujourd’hui !
C’est un petit bonhomme souriant, charmeur et très actif sur le plan moteur.
Sa grande sœur étant son modèle absolu, il essaie de répéter tout ce qu’elle lui dit !
Très câlin - pour notre plus grand bonheur, il tète encore beaucoup de jour comme de nuit, et manifeste toujours un intense besoin de voir le monde depuis nos bras.
Il est aussi un tout petit dormeur…
Je profite de ce jour particulier pour vous montrer ce que je lui propose, dans l’esprit Montessori :
(Ici, tout a été rassemblé... Alexandre n’a en général que 4 ou 5 choses à la fois à sa disposition.)
Vous pouvez voir sur cette photo :
- L'un de ses puzzles
- Des éléments cylindriques qui s’encastrent les uns dans les autres (ou qui s’empilent)
- Trois petites boîtes noires émettant des sons différents lorsqu’on les secoue (anciennes boîtes de pellicules photo que j’ai remplies à moitié, respectivement de pâtes, de lentilles et de semoule)
Alexandre a d’autres instruments de "musique" à sa disposition. L’intérêt ici réside dans le fait que, les boîtes étant identiques, l’attention est naturellement portée sur la différence de sons qu’elles produisent.
- Sa boîte à formes
- Un petit panier avec couvercle contenant quelques pinces à linge :
- Ses bouteilles d’eau colorée
- Un panier qui contient (en ce moment) une lingette avec une face polaire et une face coton, une petite brosse à cheveux en poils souples, un élastique en tissu, une cuillère métallique, une salière en verre et embout en métal, un coquillage, une éponge, une pierre quartz, un pompon de laine, un petit cylindre en bois, une pomme de pin, un couvercle métallique :
Ces objets lui permettent de s'imprégner, à l'aide de ses sens, de notions telles que : lourd ou léger, "chaud" ou froid, doux ou rugueux, malléable ou solide, bruyant ou non si on le laisse tomber, etc.
- Sur une bonne idée d’Agnès, des bouchons de différentes tailles et couleurs, dans un pot en verre et une boîte transparente avec couvercle :
- Des anneaux (pour rideaux, initialement) à enfiler sur une tige (un bout de tringle) que j'ai simplement vissée sur un morceau de planche de bois :
Bon anniversaire mon loulou !